Tout d’abord, depuis presque 200 ans, l’hypnose a toujours eu pour vocation d’aider. En 1841, c’est le chirurgien écossais James Braid qui pose les bases scientifiques de cette pratique thérapeutique qui opère uniquement par la parole. Puis, elle fait son apparition en France à partir de 1964 grâce au Dr Ambroise-Auguste Liébeault. L'hypnose rationnelle et scientifique gagne peu à peu la pratique des médecins. Elle pose également les bases de la future Psychologie. En 1950, le psychiatre Milton Erickson actualise la pratique de l'hypnose la rendant plus stratégique, l'Hypnose Ericksonienne est née. Puis en 1979, le sexologue et hypnothérapeute Daniel Araoz optimise et actualise l'approche ericksonienne : ceci est la Nouvelle Hypnose, aujourd'hui pratiquée communément sous le nom d' "Hypnose Ericksonienne", et souvent confondue avec la première approche d'Erickson.

En 2000, Olivier Lockert propose un autre type d’hypnose, en proposant une induction en « ouverture » qui permet d’accéder à un état modifié de conscience augmentée, au lieu de restreinte, on ouvre le champ de perception. La personne est active et autonome durant la séance, guidée par son thérapeute qui est là pour l’accompagner à la découverte de son potentiel, tel un guide de randonnée qui connait le chemin, mais ne peut marcher à la place de la personne. 

Patricia d'Angeli propose la Thérapie Symbolique Avancée (TSA) en complément de l'Hypnose Humaniste. La TSA utilise beaucoup la symbologie et se base aussi sur les écrits de Carl G. Jung. Cette approche permet également d'interpréter la symbolique des rêves.

Au quotidien, majoritairement nous sommes dans un état ordinaire de conscience (EOC).

L'état modifié de conscience (EMC) est un état naturel que nous vivons tous les jours sans s'en rendre compte (environ 1h30 par jour). Lorsque vous êtes plongé dans un bon film ou un livre passionnant, lorsque vous conduisez et que vous arrivez à destination sans vous rappeler par où vous êtes passé, lorsque vous êtes extrêmement concentré sur une activité. Egalement, les pratiques de méditation ou arts méditatifs vous font entrer en "transe" légère ou profonde, dit "état modifié de conscience". 

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Certaines sont plus sensibles à ces états modifiés de conscience de manière innée ou grâce à la pratique de la méditation par exemple. Grâce à sa plasticité, plus le cerveau est entraîné, plus il est facile d'atteindre un état modifié de conscience facilement et rapidement. C'est pourquoi il est intéressant de pratiquer l'auto-hypnose entre deux séances. Celles-ci ne pourront être que plus agréables.

Toutes les personnes ont les capacités d'entrer dans un état modifié de conscience, puisque nous le faisons tous naturellement chaque jour. Donc par définition, toute personne est "hypnotisable". Il en dépend de la volonté et la motivation de chacun d'observer les effets de l'hypnothérapie.

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Il existe deux familles d'indication pour une thérapie ou un coaching en Hypnose Humaniste :

• Troubles fonctionnels ou mécaniques, tels que les phobies de toutes sortes, traumatismes, dépression exogène, anxiété, crises de panique, stress et mal-être, migraines, insomnies, cauchemars, troubles obsessionnels et du comportement, paralysie, cécité, surdité, aphonie, amnésie, dysphagie, tics, hoquet, bégaiement, troubles alimentaires, tabagisme, maladies de la peau, infertilité, manque de confiance en soi, entraînement à la concentration, à la performance, etc.

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• Troubles psychologiques ou existentiels : problèmes d’ordre physique à répétition et de cause inexpliquée (céphalée, mal de dos, mycoses, cystite et autres somatisations), les effets du patriarcat (femmes qui se sous-estiment, qui n’ont pas de goût à la vie, qui restent en arrière-plan, derrière leur mari, qui souffrent de non-reconnaissance, etc.), les problèmes d’identité (y compris d’ordre sexuel), les femmes trop « solaires » (coupées de leur féminin) et les hommes trop « lunaires » (coupés de leur masculin), mal-être existentiel, tristesse ou sentiment d’impuissance chronique, sensation d’être dissocié, coupé du corps, de ses émotions et sentiments, excès d’esprit d’analyse, loyautés familiales, rancœur, deuil, être (ou se croire) toujours victime, prisonnier d’une situation, critiqué ou jugé par les autres, timidité, agressivité, colères, hyperactivité, besoin de multiplier les relations affectives sans lendemain, peur de l’abandon, tendances suicidaires, dialogue intérieur négatif dévalorisant, impossibilité de construire un couple ou de maintenir un couple, problèmes de couple, infertilité psychologique, échecs personnels ou professionnels à répétition, sensation d’être transparent, inintéressant, trop grande naïveté, crédulité, pessimisme, sentiment d’injustice, sentiment d’infériorité, dépression endogène, besoin de trouver sa voie, manque de créativité, etc.

SPÉCIFICITÉS

En aucun cas l'hypnothérapie ne peut se substituer à un traitement ou diagnostic médical. Elle ne remplace pas la médecine conventionnelle et les avis et diagnostics médicaux pourront être un appui à la thérapie. D'autres soins conventionnels ou de médecine douce pourront être suivis en même temps, en complémentarité.

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A savoir, que la l'hypnothérapie humaniste permet de reprendre à la racine des troubles qui ont pu survenir au tout début de votre vie, et s'occuper du "terrain psychologique". Alors que l'hypno-coaching permet d'améliorer une situation sur un terrain sain et stable (ex. objectif personnel ou professionnel à atteindre).

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L'hypnose est généralement déconseillée aux personnes atteintes de troubles psychotiques graves : schizophrénie, paranoïa, et certains cas de bipolarité. Elle est à utiliser avec précautions, et par des praticiens formés à cet effet, avec des personnes atteintes de bipolarité et de dépression sévère, les personnes sous médicaments influençant le psychisme (antidépresseurs, anxiolytiques quotidiens), ainsi que sous drogues ou atteintes d’alcoolisme sévère. N'étant pas formée à ces spécificités, je redirige systématiquement les personnes concernées à des confrères hypnothérapeutes ou autres spécialistes. Egalement, je n'accompagne pas les mineurs ou personnes sous tutelle.